Les enlèvements au Mexique | Modes opératoires, cibles

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Malheureusement, les séquestrations sont de plus en plus fréquentes au Mexique. On compte une moyenne de 5 Mexicains kidnappés par jour. Le motif est, dans la plupart des cas, l’argent.En effet, les principales victimes des ravisseurs sont des personnes dont la solvabilité économique est connue (hommes d’affaires, industriels, politiciens, commerçants, éleveurs de bétail, artistes) et leurs familles.

Il faut savoir que dans 75% des cas, les personnes séquestrées sont relâchées après le paiement d’une rançon. La somme demandée peut être très variable selon la classe sociale de l’individu. La plus grosse rançon versée ces dernières années est de 50 000 000 dollars américains à Mexico. Les lieux où les enlèvements se produisent le plus souvent sont le travail ou le domicile, les restaurants ou les lieux proches du domicile. Les États du Mexique où le nombre d’enlèvements est le plus élevé sont Ciudad de México, Guerrero, Basse Californie et Michoacán.

Les cibles : les étudiants étrangers et touristes hors de danger

Les étrangers et vacanciers sont généralement épargnés. Les principales victimes sont les migrants dans un contexte de traite de personnes. Ces dernières années, les étudiants mexicains sont également devenus les cibles des cartels, notamment ceux qui étudient des domaines potentiellement exploitables pour les traficants. Par exemple, un étudiant en médecine pourra aider à soigner les plaies par balle.

Les différents types de séquestrations (modes opératoires)

On remarque 3 types de kidnappings :

  • L’enlèvement express : il s’agit d’un enlèvement sur une période courte, avec un gain rapide, orchestrée par une ou plusieurs personnes. Ces derniers font pression sur l’individu pour qu’il effectue des retraits d’espèces aux distributeurs automatiques ou font une demande une rançon. Les demandes de rançon représentent souvent de petits montants, faciles à obtenir. Les délinquants ne sont pas des profesionnels et peuvent facilement devenir violents sous la pression. Ce genre d’expérience traumatisante génère des dommages moraux et psychologiques pour les victimes et leur environnement.
    • L’enlèvement collectif : c’est un crime moins répandu. Son objectif est d’obtenir un sauf-conduit (otages), de négocier une reddition ou de demander des moyens d’évasion sûrs.
      Les délinquants sont généralement des voleurs et non des kidnappeurs professionnels.
    • L’enlèvement de type extorsion : il s’agit d’un crime plus complexe que les précédents. L’objectif, comme dans les autres cas, est d’obtenir de l’argent liquide. Les victimes ne sont pas sélectionnées au hasard, ce sont généralement des personnes aisées.
  • L’enlèvement virtuel : c’est un kidnapping inexistant. Les criminels profitent de l’absence d’une personne (voyages, etc.) pour extorquer de l’argent à la famille. Les sommes demandées sont plus petites, il est donc plus facile de collecter l’argent. Exemple le plus courant : les appels passés depuis des centres de détention ou des prisons.
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